Résumé :
Cache-cache mortel aux Enfers…
Zeus est en chasse et sa proie n’est autre que Perséphone… Heureusement Hadès a une longueur d’avance sur lui et la retrouve avant !
Ce temps passé seul à seul, cachés des autres les rapproche. Perséphone lui raconte enfin la vérité sur ce qui s’est passé au Royaume des mortels et Hadès lui en apprend davantage sur son passé avec Chronos.
Mais même Hadès ne peut arrêter la course folle de Zeus, appuyé par Appolon, Menthé et Thétis en sous-marin. Héra, elle, choisit son camp suite à la confirmation de Perséphone sur son intuition et décide à son tour de faire sa chasse au dieu, Apollon étant sa cible.
Mari et femme se font face, et la guerre ne fait que commencer. Car le secret que cache Perséphone sur Apollon est sur le point d’être lui aussi, bientôt révélé aux yeux de tous…
Nous sommes a un tournant décisif dans ce 6ème volume car oui c’est enfin le rapprochement entre nos deux protagonistes, enfin le moment de la prise de position par Hadès, qui décide de cacher chez lui celle que Zeus recherche.
Je dois dire qu’ici, à mon sens, je trouve que nous avons moins de texte que dans les précédents volumes, tous se passe dans les images et les expressions dessinées des personnages. On sent autant la tension, l’inquiétude, la bienveillance et surtout la jalousie qui prendra possession de tous les personnages qui constitues l’histoire.
Perséphone va être retrouvé par Hadès qui enfin va lui avouer ses sentiments, elle va devoir lutter contre ceux qui la recherche activement et qui ne souhaite que satisfaire Zeus et ses lubies. Car oui depuis qu’il sait les pouvoirs que peut avoir la déesse, il se doit de l’avoir avec lui. Et rien de mieux que mettre une sorte de mandat d’arrêt contre elle. Et comme personne ne veut recevoir sa colère, ses sujets se doivent de ne pas le contrarier.
Hadès lui n’est pas comme son frère, pas question de livrer celle pour qui il ressent des sentiments, pour lui ce n’est pas le passé qui définit la personne et rien ne prouve qu’elle ait pu commettre ces actes horribles pour lesquels on l’accuse. Et pour ça il va faire en sorte que la jeune femme se livre à lui, qu’elle ait assez confiance au Dieu des enfers, autant pour dévoiler les pans de son passé mais aussi pour le laisser la guider dans l’apprentissage de sa magie. Et il est prêt à défier quiconque se mettra en travers de leur route. C’est donc un Hadès plus sûr de lui que nous découvrirons ici.
Perséphone est perdue, elle a failli tout perdre, elle ne comprend pas les raisons qui poussent les gens à se conduire avec tant d’hypocrisie, elle ne voulait que vivre telle une humaine, une femme dans l’apprentissage de la vie. Mais les expériences passées lui ont appris qu’on ne peut avoir confiance en personne, que dans les faits chacun porte un masque et que la perfidie a corrompu bien des personnes.
Depuis qu’elle a été sauvée par Hadès, elle va vivre avec lui au quotidien, elle va voir ses sentiments et ses émotions se décupler, tout comme son caractère va s’affirmer. Enfin elle pourra se libérer du poids de ce passé qui la ronge et qui met des barrières entre elle et son amie. Avoir trouvé cet allié et pour la déesse une bénédiction, car soyons en clair, que si sa mère apprenait ce qui lui était arrivée, ce serait le monde qui deviendrait des cendres.
Par contre qi il y en a bien une qui ne comprend toujours pas ce que « c’est fini » veut dire, c’est bien notre chère Menthé. Elle n’admet pas que sa relation avec le Dieu des Enfers est du passé. Et pour cause pour elle, Hadès reviendra vers elle une fois sa lubie pour la Déesse terminée. Et elle compte bien y mettre un terme le plus tôt possible. Il faut dire que sans lui et sa protection, elle n’est plus rien, plus de travail, plus d’argent, plus de passe-droit. Mais que dire, à part que se confronter au Dieu est une chose mais s’attaquer à la Déesse, pourrait lui être fatal.
J’ai donc passé un bon moment dans ce 6ème volume, même si comme dit au départ la réduction du texte est assez évidente. Lorsqu’on lit une bd on doit faire plus attention aux dessins, aux détails qu’ils renferment car c’est là que tout se joue, c’est là qu’on comprend les intentions premières des personnages. Dans un roman, nous aurions les pensées, de long passage sur les motifs mais avec les BD c’est tout autre, même si quelques bulles nous donneront des indices sur ce qu’ils pensent, les expressions sont plus vivaces au travers des traits fait par l’illustrateur.
C’est donc encore une fois avec un peu de frustration que je tourne la dernière page du tome et l’attente sera longue pour connaitre la suite.
Niveau graphisme j’aime toujours autant ce mélange de couleur caractéristique des différents personnages, à part peut être quelques similitudes sur certains personnages qui pourrait bien nous perdre quelques secondes.
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- Maison édition : Hugo BD
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