Autoédité·Julie Christol·Service Presse

Le Cartel T8 : One-Shot de Julie Christol

Résumé :

8# One-Shot
« Je suis l’œil qui voit les âmes, où qu’elles soient »
Cole :
Le Cartel… Ma famille… Mes frères…
Suis-je prêt à leur dire au revoir ? Est-ce que le chemin s’arrête ici pour moi, pour nous, sans que nous ayons eu le temps de mener davantage de combats ? Mon seul regret concerne Faith, j’aurais tant aimé qu’elle et moi puissions avoir un avenir, une seconde chance. Elle est l’unique femme que je voudrais, mais celui que je suis aujourd’hui ne peut plus rien lui offrir. Ce qui compte à présent, c’est de ne pas tomber seul, j’entraînerai dans ma chute ceux qui n’ont jamais été jugés. Les amis, battez-vous, car même dans la mort, le fantôme de ma volonté vivra à travers vous. Je suis prêt, mais avant de tirer ma révérence, il faut qu’elle sache enfin que je l’aime, depuis toujours et à jamais.

Dernier tome de la saga du Cartel

Avant même de commencer ma lecture, j’appréhende déjà d’arriver à la fin car ça voudra dire que c’est fini, qu’il faudra leur laisser prendre leur envol et leur dire au revoir (oui au revoir car j’espère que l’auteure aura l’inspiration dans les années à venir de nous les refaire découvrir dans d’autres aventures). Bon c’est partie, je me lance.

Dans ce dernier tome, c’est au tour de Cole d’avoir son histoire, un happy-end, peut-être, il faudra le lire pour le savoir.

Rappelons les faits précédents, Cole avait été avec Andy en Amérique pour retrouver le frère de ce dernier, pour s’échapper des yakusas, ils avaient eu l’idée de se réfugier chez la seule personne capable de ne pas les dénoncer au FBI (bon c’était l’idée d’Andy), Faith. Cette femme est à  la fois la meilleure chose arrivée à Cole mais aussi la pire, la pire car il souffre en permanence de son rejet et de son absence.

Alors qu’ils pensaient y trouver donc un refuge, ils ne se doutaient pas devoir affronter la rancœur du petit-ami de l’avocate qui sans une once de scrupules les a dénoncé aux autorités qui n’ont pas mis longtemps pour débarquer.

Et pour sauver Andy, Cole et sa famille, One-Shot a pris la décision de se sacrifier en se rendant et ainsi permettre à ces derniers de fuir pour rejoindre les membres restant du Cartel. Car oui ne l’oublions pas aussi, ils viennent d’apprendre que le bateau sur lequel Artie était avec Sky est parti en fumée dans une explosion digne du roi des artifices.

Cole faisait partie de l’armée des États-Unis d’Amérique, il était dans l’unité de ceux qui n’ont pas froid aux yeux, de ceux qui sont prêt à tout pour exécuter leur mission. Mais voilà, cette dernière mission lui a permis d’ouvrir les yeux sur la valeur qu’avait l’armée sur leurs soldats, et depuis il avait joué des failles du système pour ne pas se faire prendre pour sa désertion mais tout ça avait pris un tournant différent lorsqu’il avait rencontré cette sublime avocate avec laquelle il voulait révéler au grand jour l’injustice de cette armée qui aurait dû les protéger, lui et ses frères d’armes.

« Le constat est là, ils nous ont laissés tomber, ils auraient pu venir nous sauver, envoyer une équipe nous récupérer et éviter ainsi que les trois quarts de mon unité ne crèvent comme des chiens sous le soleil de Lybie. Je suis en paix à présent, j’ai fait ce que j’avais à faire au Cartel, j’ai accompli plus de belles choses avec ces gars fracassés par la vie qu’avec mes dix ans dans l’armée. »

Faith a toujours était celle qui respectait la loi, même si elle a eu cette relation avec Cole, une relation passionnelle, une de celle qui vous fait perdre la tête et mettre à genoux, elle n’a pas pu le suivre quand ce dernier avait décidé de rejoindre Le Cartel, pour elle les actions de ce groupe même si elles sont louables, allaient à l’encontre de ses principes. Depuis leur séparation, elle a essayé pour elle mais surtout pour sa fille Christie de reprendre une existence normale même si il lui arrivée de rendre quelques services au clan, et pour ça elle s’était remis en couple avec Matthew, le père de sa fille. Et ce même si leur relation est des plus insipides.

« Voilà pourquoi je suis fiancée à cet homme pour qui j’éprouve une affection totalement dénuée de passion. J’ai fait une croix sur cet aspect-là de ma vie quand Cole est parti. Il était le seul pour qui j’ai ressenti vraiment quelque chose. A chacune de nos rencontres encore, j’ai envie de le prendre dans mes bras, de lui demander de m’emmener loin de toutes ces folies. »

Alors depuis le début l’auteure ne se cantonne pas qu’à une histoire dans ses tomes, il y a un personnage principal et les autres qui ont voix au chapitre pour que nous puissions suivre leurs évolutions à chacun et surtout Le Cartel dans son ensemble.

Ici nous avons la joie de retrouver notre Artie, nous avions eu la crainte que cette explosion l’est emporté dans les tréfonds de l’enfer comme il le souhaitait mais il semblerait qu’une puissance supérieure en est décidé autrement, un petit comble quand même pour le spécialiste des explosifs d’avoir loupé son coup.

« La course folle dans laquelle je m’étais enfermé a touché son but. J’y étais presque, j’avais enfin ce que je voulais : la libération dans la mort. De tous les enfoirés de la terre, il a fallu que le destin décide de me laisser une chance à moi. »

Mais ce fut sans séquelles, en effet il est méconnaissable, complètement défiguré par les déflagrations de l’explosion.

Bon on le sait que c’est le bordel dans Le Cartel, Davy a pété les plombs, il est parti nous ne savons où avec Duke, Cole est détenu prisonnier par l’armée, Andy n’est pas rentré comme prévu au Mexique, Artie dans un hôpital et les autres membres sont perdus sans leur chef et sans compter sur June qui perd totalement espoir en un avenir meilleur.

A chaque nouveau chapitre l’auteure nous met au supplice, je me demande vraiment si elle n’a pas décidé de tous faire voler en éclat.

Davy est peut-être un homme fort, un homme intransigeant et froid, même si ces derniers mois, la vie au Cartel et l’arrivée de toutes ces femmes l’ont un peu adoucie. Mais la disparition de son frère, après les révélations sur leurs passés ont été les éléments de trop pour lui. Il est maintenant perdu, en colère, il a perdu le seul qu’il devait protéger coûte que coûte, que ce soit contre le monde ou contre lui-même mais il a échoué et ça il ne le supporte pas. Il se sent responsable de ces derniers évènements.  

« Je n’ai plus personne, Artie est parti et il a emmené avec lui tous mes regrets. Je n’ai pas su l’aider, j’ai fermé les yeux sur sa déchéance, sur sa douleur pendant toutes ces années. J’ai cru que le plonger dans les missions, lui donner un but l’aiderait à retrouver un objectif.

C’est ma faute s’il est mort, si son rire ne résonnera plus, si nous ne nous bagarrerons plus jamais…

Il était le seul à pouvoir comprendre, à savoir pourquoi nous faisions tout ça, à me connaitre vraiment. »

Je le dis et le répète, ce tome est le plus éprouvant de la série, la souffrance est là, elle ne quitte aucune personnes de cette famille, je souffre avec Davy qui a perdu son frère de sang. Sa souffrance est insoutenable, je ne saurais comment réagir si je perdais mon frère, la famille est la plus précieuse au monde et pas seulement celle du sang.

Tous se précipite, tous les combats se superposent dans ce final, tous doivent être menés de front, rien ne doit être laissé au hasard.

Andy a soif de vengeance et pour lui il est temps de mettre fin à tout ça en détruisant son épée de Damoclès. Les membres restant doivent faire face aux différents aspects qui restent à gérer, que ce soit la nouvelle maison, l’arrestation de Cole, le départ de Davy et la perte de leur frère sans compter sur le fait de devoir protéger les femmes, les enfants et le frère de la lame.

« Seuls au monde, je comprends alors que nous sommes deux échoués, seul chacun dans notre coin parce que nous ne pouvons pas être deux. »

Cole est complètement résigné pour son sort, il sait qu’’il ne pourra pas y échapper cette fois, pour l’armée c’est un déserteur et un traitre mais quand il verra Faith avec des bleus au visage il voit rouge, il se sent si impuissant, il ne peut pas la protéger et cette dernière refuse de demander une protection au Cartel.

Ce tome c’est le tome de tous, l’auteure nous fait vivre une explosion de toutes nos certitudes, elle nous livre toutes les pensées, toutes les émotions de chacun et on y découvre non seulement des hommes unis dans l’adversité mais aussi une famille sans faille, une famille de cœur, celle qu’on choisit.

J’avance dans les chapitres t je peux vous dire que Julie nous met à l’agonie, elle nous écartèle entre notre envie de savoir ce qui va se passer pour notre cher One-Shot et ses frères mais aussi le désir de ne pas les quitter.

Donc, je lis mais au ralenti pour garder plus longtemps ces hommes et ces femmes avec moi, rire avec eux, hurler contre l’injustice, stressée par les menaces et aimer leurs folies, aimer leurs passions, les aimer tout simplement pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils font d’eux ces hommes et femmes attendrissantes.

J’ai une révélation à vous faire, dans ce tome il y aura un personnage que j’admire plus que tout, il est déterminé, n’a pas froid aux yeux, prend des risques, pousse des portes qui ont en besoin et fait réagir même le plus têtu et incompris des membres du Cartel.

Le mot fin est un mot si fort, il met non seulement un terme à une lecture mai ici c’est la fin d’une famille avec qui on a vécu de bons et de mauvais moments. Durant 14 mois on a suivi leurs aventures, leurs missions pour rendre le monde meilleur, on a découvert l’amour avec l’évadé et June, la combativité avec Chase et Ilana, la passion avec Parker et Jenny, le doute avec Duke et Salina, la loyauté avec Andy et Megan, les pitreries avec Titus et Kali, la douleur avec Artie et enfin le renouveau avec Cole et Faith.

Tous ce petit monde nous a tellement apprit, alors oui ce qu’ils font ne respecte pas forcément les lois mais ils respectent leur propre règlement, ce qu’ils estiment juste. Pour moi cette fin est au-delà de mes espérances, certes plusieurs personnes ne la comprendront pas, ils auront des interrogations (j’en ai), on aimerait tous les avoirs pour toujours avec nous mais il faut leur rendre leur liberté.

Je remercie Julie de nous avoir offert une si belle série car rappelons le 8 tomes ce n’est pas rien et cette multitude de point de vue est un exercice qu’elle a rempli avec brio, il n’y a pas d’incohérence et je n’imagine pas le boulot que ça a été pour qu’aucune fausse note n’apparait.

Vous l’aurez compris c’est le cœur gros que je quitte Le Cartel, leurs compagnes et les autres pièces rapportées de cette grande famille, ils nous ont fait vivre de merveilleux moments.

« Être amoureux, c’est chouette, c’est la nouveauté, l’espoir qu’on peut faire un bout de chemin avec quelqu’un. »

ARTIE

  • Nombre de pages : 245
  • Prix Ebook : 4,99 euros
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