Claire North·Hauteville·Service Presse

Le chant des déesses, Tome 1 : Pénélope, Reine d’Ithaque de Claire North

Résumé :

Au-delà des rivages d’Ithaque, les caprices des dieux dictent les guerres des hommes. Mais sur l’île, ce sont les choix des femmes abandonnées – et de leurs déesses – qui changeront le cours du monde.

Le roi Ulysse est parti depuis de nombreuses années en guerre contre Troie, emmenant tous les hommes en âge de combattre de l’île d’Ithaque. Pénélope, sa femme, l’attend avec patience et dirige le royaume. Mais lorsque des rumeurs circulent sur la mort de son mari, les prétendants commencent à frapper à sa porte.

Or, aucun homme n’est assez puissant pour revendiquer le trône vide d’Ulysse. Si Pénélope choisit l’un d’entre eux, Ithaque plongera dans une guerre civile sanglante. Seule la ruse et son réseau d’espionnes lui permettront de maintenir l’équilibre délicat du pouvoir nécessaire à la survie du royaume.

À Ithaque, tout le monde surveille tout le monde et il n’y a pas un coin du palais où l’intrigue ne règne pas en maître.

Le plus grand pouvoir des femmes est celui dont elles s’emparent en secret.

L’opportunité qui m’a été donné de lire ce roman est merveilleuse. J’ai adoré découvrir cette histoire sur cette femme oubliée de la mythologie, eh oui on ne connait que les grands noms, ceux qui ont livré des batailles épiques mais ne dit-on pas que derrière chaque homme se cache une femme ?

L’histoire de la femme d’Ulysse est particulière, en effet après le départ de son mari pour la guerre de Troie, elle a dû après quelques années repousser toutes les avances de ces hommes qui voulaient la prendre pour épouse. Elle devra protéger son royaume de ces charognards et se protéger elle-même de ses assaillants.

Il n’y a que dans la mythologie où on parle des femmes qui restent à la maison attendant leurs valeureux époux qui partent combattre les démons. Ces femmes qui resteront délicates, pures et dociles. Mais personnes ne parlent du calvaire qu’elles vont subir sans la protection de leur conjoint.

L’auteure remet les choses aux claires, elle va sublimer ces femmes qui ont protégé le royaume, qui ont apporté de la valeur et qui ont su se protéger les unes les autres. On y découvre le courage et la détermination de ces femmes à maintenir l’ordre, en prenant le pouvoir et les choses en mains pour garantir la sûreté du trône vide d’Ulysse. Elles vont aussi faire prospérer le royaume et subvenir à tous les besoins.

Comme dans tous les romans on doit passer par une phase de description, une phase qui nous mettra en lumière les différents détails de l’univers du livre. On suivra les évènements d’un œil extérieur, on y découvrira des faits et des instants qui nous prendront en otage de ce qui arrive. L’auteure parlera à travers Héra, cette déesse protectrice des femmes, celle qui leur porte le plus grand amour mais qui n’a pas eu une grande chance dans la vie. Cette dernière nous comptera la force des siennes, les différentes stratégies pour garder sauve la reine et empêcher les hommes de l’atteindre.

Ce roman est pour moi une ode à ses femmes qui se sont battues. Mais il contient des instants qui nous révoltent, des personnes qui se pensent au-dessus des lois, qui comme sont du sexe dit « fort » pensent avoir tous les pouvoirs. L’auteure a su à merveille nous démontrer que sans les femmes, sans la force de Pénélope, le royaume d’Ulysse aura connu une fin tragique.

Mais comme toute guerre, il y a des succès mais aussi des défaites, elles vont essuyer de la tristesse, on compatira à leurs peines mais notre cœur se comblera de joie grâce à leurs réussites.

Cette réécriture est parfaite, elle nous montre un autre versant de l’histoire, les dessous du périple d’Ulysse, les dessous de toutes les guerres car oui le plus palpitant est comme souvent ce qui est tait. Ce qui se passe sous le manteau, ce qu’on ne veut pas dévoiler car il porterait préjudice aux héros.

Et que dire de cette version du roman avec son jaspage magnifique, ces détails soignés et ces couleurs à l’image de ces femmes.

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