Ce roman est bourré d’humour surtout avec les catastrophes que provoquera la maladresse d’Aprile. Travailler pour un boss qui est une vraie girouette est troublant mais comme souvent pour ce type de personnage, quand on creuse un peu, qu’on écaille l’armure alors on découvre un homme attendrissant dont le passé nous émeut.
Retrouvez mon avis complet ici : B.O.S.S. Beau, Odieux, Sexy, Snob de Aimée Bianca
« C’est mon corps qui prend conscience, bien avant mon cerveau, de qui se tient à quelques centimètres de moi. Ce traître est déjà en ébullition. Mon souffle se bloque dans mes poumons. Merde. J’aurais dû m’en douter, cette odeur boisée m’était bien trop familière. Bien sûr, il ne fait pas comme les autres. Il a son propre parfum. Un arôme indescriptible. Inégalable. Inoubliable. Un truc qui te reste ancré dans les narines des heures après son départ et qui virevolte à chaque mouvement qu’il effectue. »
« Bientôt huit mois que je travaille ici, à cet étage, sous la supervision de cet homme. Archibald Perkins, a.k.a. l’Imperator. L’imbuvable. L’inqualifiable. Pourtant, à chaque fois c’est le même scénario : mon corps me fait défaut, mon cœur s’emballe et le souffle me manque. A chaque fois une chaleur incontrôlable prend possession de ma poitrine, de mes joues et d’entre mes… »
« J’ai de plus en plus de mal à contrôler ma respiration. Sa présence augmente ma température interne et j’ai l’estomac qui se noue. Je n’en laisse rien paraître et le dévisage avec tout le sérieux et la condescendance dont je peux faire preuve. »
« Ce mec est un connard. Flash info : je le savais déjà. Mais à ce point ? Depuis que je l’ai croisé dimanche à la salle de sport, c’est un vent glacial qui s’échappe de sa bouche. A chaque fois qu’il parle, c’est pour être odieux. Il n’a jamais été aussi détestable. Jamais. Alors qu’on ne pouvait déjà pas faire pire. »
« Visiblement, je ne suis pas la seule à être bougon ce matin. Même si Bougon est le troisième prénom de Perkins. Le deuxième, c’est Connard. Classique. »
« -Je n’ai jamais su comment te prendre.
-C’était plutôt réussi ce soir.
Bravo, Aprile, la panique te fait réagir n’importe comment.
Il éclate de rire.
-Tu vois. T »es bourrée de reparties, c’est déroutant.
-Archibald Perkins, démuni face à une petite joute verbale.
Et de surcroît avec une femme. Cette soirée est pleine de surprises. »