&H·Harlequin·Laureline Maumelat·Service Presse

Never Let You Go de Laureline Maumelat

Résumé :

Règle n°  1 : rester loin de son voisin

Depuis qu’elle a rencontré Solal dans des circonstances pour le moins originales –  lui qui essaye de la sauver d’une fausse noyade  –, Liv ne peut s’empêcher de jeter des coups d’œil vers la maison voisine. Pourtant, elle a toutes les raisons de rester à distance de son propriétaire. Déjà, si elle a décidé de se retrancher dans la villa familiale en bord de mer, c’est pour terminer l’écriture de son premier roman et prouver à son père qu’elle est destinée à être autrice. Surtout, Solal lui a très clairement fait comprendre qu’il n’avait pas besoin –  ni envie  – qu’une aspirante autrice «  complètement tarée  » vienne mettre le bazar dans sa vie déjà bien compliquée de père célibataire. Non, vraiment, elle a tout intérêt à oublier cet homme mystérieux au regard de ciel d’orage…

Liv est une jeune femme qui veut prouver à son père qu’être autrice et illustratrice est un métier tout aussi honorable qu’être avocat. Ecrire est ce qu’elle aime et veut faire. Elle qui a toujours était dans les clous durant ces dernières années pour plaire et rendre fier son père, veut enfin vivre sa vie, ne plus être contrainte de plaire aux autres et pour ça il lui faut prendre des risques pour atteindre ses buts.

Au moment où elle fait en sorte de ressentir au mieux les émotions et réactions de son personnage, elle va faire la rencontre de son voisin, Solal, qui la prendra un tantinet pour une folle voulant mettre fin à ses jours. En même temps je le comprends et la situation prêtait à confusion.

Depuis le relationnel entre les deux est électrique, lui le peintre à la vie bien rangée et elle la rêveuse aux idées loufoques et la langue bien pendue.

Liv sera pour moi le personnage sans qui ce roman n’a pas de saveur, elle est solaire, maline, un brin étourdie et pleine de folie. Elle déboule dans la vie de Solal comme un boulet de canon et fera en sorte d’y rester même si ce dernier la repoussera de toutes ses forces. Ce sont deux âmes opposées, deux âmes avec leurs fêlures et surtout deux âmes qui s’aimantent.

« -Ok, je commence, lui dis-je alors. J »ai un petit singe enroulé autour du bras droit parce que ma mère m’appelait ouistiti quand j’étais petite.

Silence dans e dressing.

-J’ai même un tatouage caché.

Liv, ta place est en enfer ! D’autant que ce tatouage n’a rien d’indécent, au contraire, il est juste très personnel. Très, très personnel…

J’ai envie que Solal se confie un peu à moi, mais il continue de peindre en m’ignorant. Je le rejoins dans le dressing et observe un moment ses muscles qui roulent sous sa peau tatoué. Il finit par me regarder, sérieux.

-Même s’ils sont visibles, mes tatouages sont tous secrets.

Je suppose que ça met fin à mon interrogatoire. Ce type est tellement énigmatique ! Et je suis tellement curieuse ! »

On est plongée dans la tête de la jeune femme, car oui le point de vue est que de Liv, seul point négatif du roman car j’aime avoir les pensées des deux protagonistes principaux pour mieux les comprendre. A travers l’écriture de son livre on remarque vite que ses pensées transportent sa propre vie pour le personnage qu’elles construisent. Donc oui on découvre beaucoup ce que pense Liv par rapport à ses introspections. Et comme toute bonne tête en l’air, très souvent ses pensées dérivent de la comique à la plus saugrenue, ce qui nous fait bien marrer.

On va comprendre à travers ce livre que dans la vie il faut parfois savoir lâcher prise, vivre pour soi et surtout saisir les occasions qui s’offrent à nous.

Solal m’a beaucoup touché, papa célibataire et fort de responsabilités, du haut de son âge relativement jeune, je l’ai trouvé très fort. Il porte sur ses épaules sa famille, il fait en sorte de vivre de la plus humble des façons même si ça veut dire parfois devoir se sacrifier pour le bonheur de sa fille.

Liv et Solal font parties de deux classes sociales différentes et même si on s’en rend vite compte, je constate que l’auteure n’y met pas un point d’honneur dans ses pages, elle part plus vers la douleur, le passé, les souffrances et les devoirs.

La petite Naya est une vraie pile électrique, elle est lumineuse et je comprends pourquoi elle va conquérir le cœur de Liv. J’ai eu e cœur serré pour Leonardo, pour cet homme qui a tant souffert.

La plume de l’auteure est fluide, elle retranscrit parfaitement la profondeur des émotions et sentiments qui envahiront nos protagonistes, j’ai même eu une larme qui a coulé à la fin, non tant par l’histoire qui est belle, mais par une révélation qui m’a touché en plein cœur. on le dit souvent les apparences sont trompeuses, on se cache tous derrière un masque et c’est pas parce qu’on a le sourire aux lèvres ou l’attitude joyeuse que notre vie est toute rose et c’est sur ces points que l’auteure m’a conquise.  

La famille est importante, elle nous pousse à devenir la meilleure facette de nous, elle nous soutient mais la famille n’est pas forcément celle du sang mais bien celle du cœur et la relation entre Liv et sa Mamita est la parfaite image.

Never Let You Go est un roman qui évoque l’amour, qu’il soit passionnel ou inconditionnel, que dans la vie on peut faire des erreurs mais si on est capable de les reconnaitre c’est un premier pas vers la rédemption et aussi qu’il n’y a rien d’honteux à prendre la main qu’o nous tends, il faut savoir mettre sa fierté de côté pour relever la tête.

Que dire de plus à part que je vous conseille cette lecture les yeux fermer car elle est ancré dans la vie et on aimerait, je pense, toutes trouver notre acquaman.

  • Nombre de pages : 336
  • Éditeur : Harlequin – Collection &H
  • Prix Ebook : 6,99 euros
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